Déformation oblige, j’observe avec ma lorgnette marketing. Ces
personnalités publiques, dont certaines agissent comme porte-parole pour une
entreprise ou une cause, savent bien qu’elles ont besoin de la confiance du
public. Et de son appui. Sans ça, elles disparaissent. Comme toute marque,
elles cherchent à nous vendre quelque chose, un livre, un disque, un parfum,
une émission à regarder ou à écouter. Les entreprises, médias et autres,
embauchent ces personnalités pour leur pouvoir d’attraction. La crédibilité et
la confiance sont deux ingrédients essentiels. Sans eux, le message du porte-parole a
beaucoup moins de chance de passer.
On sait qu’un porte-parole, bien choisi, a un impact. Si le
mariage est bon, l’impact sera possiblement positif. Pour le démontrer, prenons
un cas extrême, celui de Tiger Woods et ses déboires. Selon une étude réalisée
par deux professeurs de UC Davis, les commanditaires du golfeur, comme Nike et
Gatorade, ont perdu gros. Selon les auteurs : « …the scandal reduced
shareholder value in the sponsor companies by 2.3 percent, or about 12
billion.»
On exige, à l’ère de la responsabilité sociale des marques
et des entreprises, la transparence. Les personnalités publiques ont donc le
même devoir puisqu’elles sollicitent notre confiance. Non, elles ne sont pas
comme tout le monde. Elles sont, pour plusieurs, dans une logique commerciale de
vente. Les personnalités publiques ont intérêt à construire cette confiance. C’est ce qui leur permettra de passer à travers un moment difficile et de rebondir. Plus elle sera grande, plus le public pardonnera les écarts.
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